Passerelles pour l’infini

Sur la planète Nou Occitan, Giraut et sa bande de Jovents passent du bon temps dans les bars, chez Pertz en particulier, à s’amuser avec leurs entendedoras, leurs douces compagnes de Fin amore. Giraut, en attendant les vingt-cinq ans légaux pour le mariage et l’installation classique dans des quartiers résidentiels, compose des chansons en occitan inspirées par sa muse Garsenda, les beaux paysages de sa planète et les grands sentiments chevaleresques et courtois qui l’animent. La vie de ces jeunes gens se déroule en toute tranquillité et insouciance jusqu’au jour où, le Président et le Premier Ministre débarquent au beau milieu d’une de leurs soirées pour confier une mission à l’un des leurs, Aimeric de Sanha Marsao. Calédonie, sa planète natale, vient d’être réintégrée au système des Mille Cultures auquel appartient Nou Occitan et la majorité des autres mondes. Il est donc recruté pour retourner dans cette lointaine colonie. Bieris, son entendedora et Giraut, pour guérir une sévère peine de cour, décident de l’accompagner dans sa mission. Ils doivent passer deux ans sur cette planète glaciale, rude et austère. Régi par la rationalité et Dieu, le monde qu’ils découvrent est diamétralement opposé à Nou Occitan. L’adhésion aux Mille Cultures risque de précipiter l’explosion sociale qui menace. Avec Passerelles pour l’infini, John Barnes signe un roman divertissant et pétillant d’inventions. La Calédonie, lointaine colonie terrienne oubliée, vit en paix. Jusqu’au jour où débarque le chevaleresque Giraut Leones. Soudain réintégrée à l’univers des Mille Cultures qui l’a autrefois abandonnée, la planète va subir un choc social terrible. Pourra-t-elle éviter de sombrer dans le chaos ?